09 février 2006

What a trip

5h30: Reveil, nuit trop courte, trop de bagages, trop froid, mauvaise humeur.
6h: Depart dans la campagne kerlandaise blanche de givre. Murs du couloir decores, je kiffe et j'emporte. Je vous adore et du coup bonne humeur. Mais Ju y a toujours pas de grattoir dans ta Gogo.
6h35: TGV Rennes-Paris et son lot de petits cadres encostumes avec leur mini voire micro valise a roulettes qui vont tous sirotes un cafe a la voiture bar a 8h tapantes.
8h40 euh 8h50 (a l'heure quoi): Arrivee a Montparnasse. C'est parti pour la traversee de Paris avec Marie-Anne et une amie. Heureusement que nous etions trois.
A l'attente en Gare du Nord, pas besoin de sieges on a suffisamment de valises. Et visiblement, Marie-Anne est contente d'avoir recupere son passeport.
10h19: Embarquement dans l'Eurostar. Grace a Marie-Anne, nous voyageons surclassees. Business Class et brunch.













Nous avons meme le choix du menu: continental ou a l'anglaise. Autant dire que le trajet passe vite. Seulement 20 min sous la Manche, c'est plutot rapide en fait. De l'autre cote, la campagne anglaise: verte, le ciel anglais: gris, les champs anglais: plein de moutons.
12h54: Waterloo, nous voila. Il est donc 11h54. Premiers mots d'anglais. Nous devons aller a Saint Pancras et donc prendre le Tube. Un seul changement, ouf. Mais plein d'escaliers et des metros avec une marche. La bonne nouvelle, c'est que nous avons largement le temps d'embarquer et de debarquer car le metro s'arrete longtemps en station. Ca donne un air plutot calme aux londoniens. Cette traversee nous a ereintees et nous arrivons en nage a Saint Pancras, a ne pas confondre avec King's Cross. Quelle idee d'avoir deux gares cote a cote.
13h25: C'est parti pour deux heures et demi dans la campagne anglaise via Derby et Chesterfield. J'hallucine y a des gars qui sont payes pour faire des allers retours dans le train, ramasser les detritus et dire "No more rubbish?" pendant tout le trajet. C'est donc grace a des boulots comme ca qu'ils reduisent le nombre de chomeurs.
16h: Il est temps de trouver un logement pour la nuit surtout qu'il fait froid ici contrairement a Londres. D'abord acheter une carte de telephone et mettre dix minutes a comprendre comment ca marche. Nous avons deux numeros a contacter et ils sont tous les deux sur repondeur, forcement ici la journee est presque finie, les magasins autour de nous commencent a fermer. Nous appelons le departement international, la personne va contacter l'accomodation service et nous devons la rappeler in a few minutes. How many? In a few minutes. Nous n'arriverons jamais a la joindre de nouveau, ce devait etre la soeur cachee de Debbie English. Comment trouver un hotel? Par chance, l'accueil de la gare a une liste d'hotels. Cool.Nous localisons le plus pres de la fac, c'est le Martin's guest house, une chambre d'hotes quoi. Nous appelons et reservons et comprenons que l'on doit prendre la ligne de bus 60 pour Ranmoor View. Miracle, le bus est la pret a partir. Yes, on va enfin pouvoir se poser. Et la, fatale erreur, nous avons demande ou se trouvait Ranmoor View au chauffeur de bus. Apres nous avoir dit "Are you French?", il nous dit de descendre a Broomhill. Bien sur, on ne peut pas verifier puisqu'il n'y a pas de plan de bus. Et la deuxieme erreur a ete de regarder le plan fourni a la gare avec la liste des hotels, tellement imprecis qu'il nous emmene dans une pire rue en pente, Manchester Road. Et oui, Sheffield est une ville batie sur des collines, c'est les montagnes russes. Au bout de 20 metres grand maximum a tirer, trainer, porter, pousser nos enormes valises, on se dit que ce n'est pas possible. En demandant notre chemin, on tombe sur un adorable vieux monsieur a moitie sourd so british style. Apres avoir charge tous nos bagages dans sa voiture, nous faisons le tour du quartier a la recherche de la maison d'hote. Recherche infructueuse. Nous allons donc chez lui pour telephoner de nouveau aux Martin. Et rencontrons sa femme tout droit sortie d'un Agatha Christie, Miss Marple quand elle avait 50 ans. Renseignements pris, Mr Clever nous emmene a la guest house qui est ..... a cote de l'arret de bus Ranmoor View. Pffffffffff. Il est 6h et enfin nous nous posons.
Suite de nos tribulations au prochain episode.

4 commentaires:

Alex a dit…

Hello my My and my-rianne ! an yeah ! great expression that we found during the tea time here with Italian music... at Fab's house with Juliette, my left hand for the inspiration and Anna, the new Erasmus student coming from Bologna and singing over the song. Sooo an... sorry I was eating a madeleine just now.
Let's speak french, euh, no write, but it's okay you undersand, vediamo...
Bon y a Ju a coté pour decrire rapide qui s'en fout totalement - non je deconne, elle est en standby - et son cerveau est entierement preoccupé par la musique...
bon alors cool de lire de vos nouvelles, ca fait plaizzz'zzz'zzz (un peu d econometrie, ici vous reconnaitrez un esimateur des double moindres carrés avec variables instrumentales)
Ju est cassée ce soir -complet- elle sait pas si elle ira chez yo(lène, pas -ann, mais tu ne connais pas Annette... enfin blabla (....) zou)-

sooo an. Nico arrive pour nous pefra la chetron, donc on a interet a ecrire viiiiiiiiiiiiiiiiite. Jesus j ai peur, dit aussi Mylene, qui est avec nous ce soir, "passéeee, passéeeee" par la bafle de l'ordi, et elle le repete encore... en fait on croit qu elle dit n importe quoi: "Jesus j'ai peur de l'heure qui me ramène des songes passés"...
bref, ici, tout se passe. "Fuck them all", nous dit Mylene maintenant...
Waouwa... bon on a bien chanté sur My-lène, et Ju trippe sur la phrase "et j'en ai vu des culs, mais c'est son QI qui m'a plu !!".
Bon, on vous "Aime"... Take care et attention au temps breton. Je termine seul car Ju est maintenant lancée sur les paroles... et Fab et Anna sont lancés dans le jeu de go. Je vous laisse, "mymyetmyrianne".
Hop bisous good luck,

Alex, Ju, Fab, e Anna !

Anonyme a dit…

putain trop bien le commentaire d'avant ! C'est de la vraie écriture, ça au moins. My ils sont trop forts tes amis.

Anonyme a dit…

mais qui a pu écrire un commentaire aussi distingué, empreint d'une prose sans égal...êtres tiraillés par la recherche haletante de la perfection et surtout l'imperfection syntaxique.

Je souligne le commentaire anonyme précédent, et m'y joins.....

quels amis!!!!!!!!!!!!!!!!!

My a dit…

je crois que je ne maitrise plus d u tout les commentaires de ce blog.
Veuillez m'excuser pour les commentaires incomprehensibles passes et a venir.